Alternatives

L’équivalence de diplôme n’est pas possible dans ma situation, ou n’est pas pertinente pour mon projet.

Heureusement, il est possible de valoriser vos compétences autrement. Les possibilités qui s’offrent à vous vont dépendre de votre projet…. Quel est-il ?

Cliquez sur le type de projet qui vous correspond, et différentes alternatives pour valoriser vos savoirs et savoir-faire apparaîtront.

Bonne découverte.

 

mon diplome - alternatives

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La Validation des Compétences – VDC

Ce dispositif vous permet de faire reconnaitre officiellement des compétences que vous avez acquises, non pas via des études, mais via une expérience de travail, de formation et/ou de vie.

Première étape : vérifier que le métier visé est bien repris par la VDC. Ensuite, passer une ou des épreuve(s) devant un jury de professionnel·les, via un centre de compétence.

Une épreuve réussie donne lieu à un titre de compétence. Il existe une autre méthode de validation de compétence, c’est l’approche dossier.

Chaque métier couvert par la VDC a un ensemble spécifique de compétences à valider (par exemple, le métier de coiffeur·euse comprend 4 familles de compétences). Pour chaque compétence validée, un titre de compétence est donné. Les titres de compétence sont utiles pour prouver ses compétences auprès des employeur·euses.

Voici un lien vers une vidéo qui explique et résume le processus de validation des compétences.

Utilité des titres de compétence :

  • Vous avez accès à des dispenses lorsque vous vous inscrivez dans une formation professionnelle
  • Vous avez accès à des dispenses pour passer le Jury central de la Communauté française de l’enseignement secondaire ordinaire (CESS)
  • Le titre de compétence vous permet une mobilité en Belgique et à l’étranger avec le certificat Europass en complément du titre de compétences
  • Si vous avez moins de 21 ans, le titre vous donne accès aux allocations d’insertion
  • Si vous obtenez tous les titres de compétence, cela vous permet de postuler dans la fonction publique de niveau C (CESS).
  • Un titre de compétence vous permet de travailler dans les entreprises
  • Il vous donne accès à la profession pour devenir indépendant
  • Si vous avez acquis des compétences en suivant une formation, vous pouvez demander le titre qui correspond

En Communauté flamande, il existe l’EVC (Erkenen van Verworven Competenties) qui permet également de faire reconnaitre des compétences acquises via l’expérience (professionnelle, personnelle ou de formation). Il s’agit d’un dispositif similaire à celui de la Validation des Compétences, proposé en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Parcours professionnel – CV

Les employeur·euses sont de plus en plus à la recherche de candidat·es expérimenté·es. Mettez toutes les chances de votre côté en rédigeant un Curriculum Vitae (CV) qui met en valeur votre parcours professionnel. Apporter des éléments de preuve d’une pratique professionnelle dans le domaine/métier/type de poste pour lequel vous postulez peut suffire à vous faire engager auprès de certains employeurs.

Demandez du soutien dans la réalisation de votre CV.

Vous pourrez trouver ce soutien auprès de divers·es acteur·ices : les administrations, les associations, des coachs privé·es, le web…

 

 

Le screening

Le screening proposé par la Cité des Métiers est un outil d’évaluation gratuit qui vous permet de mieux cerner vos compétences professionnelles. Il s’agit d’un processus qui combine un questionnaire informatisé où vous répondez à des questions sur vos expériences, vos connaissances etc… mais également un entretien avec un· conseiller·ère pour discuter de vos résultats et obtenir une évaluation précise de votre niveau de maîtrise des compétences pour exercer votre métier.

Les résultats du screening peuvent vous aider à faire des choix éclairés pour votre avenir professionnel : poursuite d’études, recherche d’emploi, validation des acquis de l’expérience, etc.

L’organisme de l’emploi et de la formation en Flandre, le VDAB, propose des services d’orientation professionnelle, y compris des évaluations de compétences. Ils peuvent vous aider à identifier vos forces, vos intérêts et vos compétences, et à trouver des formations ou des emplois adaptés.

Le mentorat et le networking

On dit que la plupart des emplois se décrochent via le bouche-à-oreille et via le «réseautage». Le mentorat consiste en une relation d’échange entre une personne expérimentée (le·la mentor) et une personne moins expérimentée (le·la mentee). Le·la mentor partage ses connaissances, son expérience et son réseau pour aider le·la mentee à progresser dans sa carrière. La construction d’un réseau professionnel est un atout précieux pour trouver un emploi, changer de carrière ou développer son entreprise.

Plusieurs organismes et programmes peuvent vous y aider.

La reconnaissance d’un brevet spécifique

Il existe, dans une série de domaines d’activité tels que le sauvetage, l’animation, le sport et les transports, des brevets spécifiques qui s’obtiennent en général à l’issue d’une formation et d’épreuves.

Pour faire reconnaitre en Belgique un tel brevet obtenu à l’étranger (ex: secouriste, animateur·rice de jeunes, maitre-nageur…), adressez-vous à l’autorité compétente dans votre domaine d’activité, ou contactez directement les services du CIRÉ ou de BON qui pourront vous aiguiller.

Cartes d’accès à la fonction publique

En principe, être engagé·e dans le secteur public exige un diplôme ou son équivalence, de manière à prouver votre niveau d’études et à vous donner accès aux niveaux de fonction et de salaire correspondants.

Si vous ne disposez pas du diplôme requis, vous pouvez accéder au niveau souhaité en obtenant la carte d’accès correspondante (niveau A= Master, B = Bachelier ou C = CESS/DSO), grâce à une épreuve organisée par TravaillerPour (ancien Selor, le recruteur officiel de l’administration fédérale).

Cependant, il existe d’autres possibilités de postuler dans la fonction publique sans diplôme. Voici d’autres alternatives :

  1. Certaines administrations publiques peuvent accorder des dispenses de l’exigence du CESS, sous certaines conditions spécifiques
  2. Une expérience professionnelle peut parfois remplacer le CESS
  3. Des formations spécifiques ou des certifications professionnelles peuvent être reconnues comme équivalentes au CESS, selon les critères de l’employeur public
  4. Les administrations publiques organisent parfois des concours internes avec des exigences différentes. Les employé·es déjà en poste dans la fonction publique peuvent bénéficier de cette voie pour évoluer sans le CESS
  5. Carte d’accès C : L’Arrêté royal du 29 janvier 2013, modifiant celui du 25 avril 2005, stipule que si une personne a passé une épreuve et obtenu sa carte d’accès C, elle peut postuler avec un niveau CESS
  6. L’ensemble des titres de compétence d’un métier repris par la Validation des Compétences vous donne accès au niveau C dans la fonction publique

Pour accéder aux cartes d’accès A, B et C dans la fonction publique flamande sans diplôme, il existe des procédures spécifiques permettant de prouver vos compétences et votre expérience professionnelle. Le VDAB propose de l’aide et les cartes d’accès sous présentation d’un portfolio. Voici les liens :

Enseigner en Belgique

Pour enseigner en Fédération Wallonie-Bruxelles, vous devez en principe démontrer que vous disposez de qualifications pédagogiques, et dans la discipline que vous souhaitez enseigner.

Si vous ne disposez pas des diplômes requis, vous pouvez toujours vous inscrire dans la base de données Primoweb, que les directions consultent pour recruter leur personnel, ou directement vers les réseaux d’enseignements et les écoles.

Il existe cependant d’autres alternatives pour enseigner en Fédération Wallonie-Bruxelles. Voici les possibilités :

  • Valorisation de l’expérience utile (VALEXU) : Valexu est une application conçue pour soumettre une demande de valorisation d’expérience acquise en dehors du domaine éducatif. Seules les expériences professionnelles rémunérées qui sont directement liées aux fonctions de Cours technique (CT) ou de Pratique professionnelle (PP) peuvent être prises en compte pour la valorisation.
  • Les projets Profdemain /Profvolant sont des projets qui vous permettent d’étudier et d’enseigner en même temps. Ces projets vous offrent un contrat de travail à mi-temps dans une école de la Ville de Bruxelles tout en vous permettant de vous former au métier d’enseignant·e en passant par la VAE.
  • Pour les chercheur·euses d’emploi, il existe un soutien financier pour la poursuite des études pour devenir enseignant·e.
  • Pour enseigner une langue moderne : toute personne porteuse d’un Master ou d’un Bachelier peut obtenir un titre listé pour l’enseignement des langues si elle obtient au minimum le certificat de réussite d’une unité d’enseignement de niveau 9 dans la langue visée, en promotion sociale.

Il existe également, en Communauté flamande, un système de recrutement d’enseignant·e sur base de l’expérience. Pour plus d’informations : cliquez ici

Aide-soignant·e et infirmier·ère breveté·e sans équivalence de diplôme

Il existe en Belgique plusieurs possibilités pour travailler comme aide-soignant·e ou infirmier·ère breveté·e. Voici quelques possibilités à prendre en considération avant de vous lancer dans d’autres projets.

Toute personne ayant été employée comme personnel d’aide et d’accompagnement à temps plein ou équivalent pendant au moins cinq ans au cours des dix années précédant sa demande, dans un ou plusieurs services d’aide à domicile agréés, peut être enregistrée définitivement comme aide-soignant·e si elle possède :

  • une attestation certifiant qu’elle a suivi avec succès une formation théorique complémentaire d’au moins 200 heures effectives ;
  • une attestation certifiant qu’elle a suivi une formation pratique complémentaire de minimum 75 heures effectuées en milieu hospitalier, en maison de repos pour personnes âgées, et/ou en maison de repos et de soins agréés

Développer ses acquis tout en travaillant :

Tout en continuant à travailler, il est possible de commencer ou de poursuivre des études en art infirmier ou d’aide-soignant·e. Les projets 360 et 600 prévoient le remboursement des frais d’inscription ainsi qu’un congé de formation en plus du congé-éducation payé. Le projet s’adresse aux personnes travaillant dans des maisons de repos, des hôpitaux privés ou des services de soins à domicile.

Cependant, il existe certaines conditions : il faut avoir une ancienneté de minimum 9 mois sous contrat CDI à temps partiel et une absence de diplôme supérieur ou d’un CESS pour les études d’infirmier·ère.

Comme pour les projets 360 et 600, il existe un projet pour les réfugié·es : le projet integrasoins qui permet une poursuite d’étude.

La reconnaissance des qualifications professionnelles des diplômes UE

Si vous êtes un·e professionnel·le qualifié·e dans un pays de l’EEE et souhaitez exercer votre métier dans un autre pays de l’EEE, la reconnaissance professionnelle selon la directive UE 2005/36/CE, vous permet d’accéder à ce marché du travail dans les mêmes conditions que les nationaux·ales. Attention, seules les 115 professions réglementées sont concernées et des conditions spécifiques s’appliquent en fonction de votre diplôme et de votre nationalité.

Attestation UE Qualifications professionnelles

C’est un document officiel qui atteste que vous possédez les qualifications professionnelles nécessaires pour exercer une activité spécifique dans un autre pays de l’Union européenne. En d’autres termes, elle sert à faire reconnaître votre expérience professionnelle acquise en Belgique dans un autre État membre.

Passeport européen des qualifications pour les réfugié·es

Le Passeport Européen des qualifications pour les réfugié·es (European Qualifications Passport for Refugees – EQPR) est un outil innovant mis en place par le Conseil de l’Europe pour faciliter l’intégration professionnelle des réfugié·es. Il s’agit d’un document standardisé qui permet d’évaluer les compétences et les qualifications d’un·e réfugié·e, même en l’absence de diplômes officiels.

La demande d’EQPR se fait en 2 étapes :

  • Une demande sur internet
  • Un entretien à l’oral

La Validation des Compétences – VDC

Ce dispositif vous permet de faire reconnaitre officiellement des compétences que vous avez acquises, non pas via des études, mais via une expérience de travail, de formation et/ou de vie.

Première étape : vérifier que le métier visé est bien repris par la VDC. Ensuite, passer une ou des épreuve(s) devant un jury de professionnel·les, via un centre de compétence.

Une épreuve réussie donne lieu à un titre de compétence. Il existe une autre méthode de validation de compétence, c’est l’approche dossier.

Chaque métier couvert par la VDC a un ensemble spécifique de compétences à valider (par exemple, le métier de coiffeur·euse comprend 4 familles de compétences). Pour chaque compétence validée, un titre de compétence est donné. Les titres de compétence sont utiles pour prouver ses compétences auprès des employeur·euses.

Voici un lien vers une vidéo qui explique et résume le processus de validation des compétences.

Utilité des titres de compétence :

  • Vous avez accès à des dispenses lorsque vous vous inscrivez dans une formation professionnelle
  • Vous avez accès à des dispenses pour passer le Jury central de la Communauté française de l’enseignement secondaire ordinaire (CESS)
  • Le titre de compétence vous permet une mobilité en Belgique et à l’étranger avec le certificat Europass en complément du titre de compétences
  • Si vous avez moins de 21 ans, le titre vous donne accès aux allocations d’insertion
  • Si vous obtenez tous les titres de compétence, cela vous permet de postuler dans la fonction publique de niveau C (CESS).
  • Un titre de compétence vous permet de travailler dans les entreprises
  • Il vous donne accès à la profession pour devenir indépendant
  • Si vous avez acquis des compétences en suivant une formation, vous pouvez demander le titre qui correspond

En Communauté flamande, il existe l’EVC (Erkenen van Verworven Competenties) qui permet également de faire reconnaitre des compétences acquises via l’expérience (professionnelle, personnelle ou de formation). Il s’agit d’un dispositif similaire à celui de la Validation des Compétences, proposé en Fédération Wallonie-Bruxelles.

La preuve d’une pratique indépendante – Accès à la profession

Il y a certaines conditions à remplir pour devenir indépendant·e. Tout d’abord, vous devez avoir minimum 18 ans. Si vous n’êtes pas belge ou ressortissant·e UE, vous devrez vous procurer une carte professionnelle (sauf si vous êtes dispensé·e).

Pour lancer son activité indépendante, il faut prouver son accès à la profession pour les métiers réglementés et maîtriser les connaissances de base en gestion. Plusieurs régions en Belgique, comme la région flamande et Bruxelles-Capitale ont mis en œuvre une réforme pour supprimer l’exigence de démontrer la connaissance de base en gestion.

L’exigence de démontrer les connaissances de base en gestion n’est donc plus requise pour créer une activité commerciale et artisanale en Région de Bruxelles-Capitale. Cette décision a été prise dans le but de faciliter l’accès à l’entrepreneuriat. Ce changement est d’application depuis le 15 janvier 2024. (Il est important de noter que certaines modalités ne changent pas dans cette réforme de l’accès à la profession.)

Toute entreprise doit toujours s’inscrire auprès de la Banque-Carrefour des Entreprises (BCE).
Pour demander cette inscription, vous devez vous adresser à un guichet d’entreprises agréé. Il est également important de noter que pour certaines activités, il sera toujours nécessaire de démontrer des compétences professionnelles.

Comment avoir accès à la profession :

Différentes possibilités sont à envisager pour prouver les compétences professionnelles

La reconnaissance des qualifications professionnelles des diplômes UE

Si vous êtes un·e professionnel·le qualifié·e dans un pays de l’EEE et souhaitez exercer votre métier dans un autre pays de l’EEE, la reconnaissance professionnelle selon la directive UE 2005/36/CE, vous permet d’accéder à ce marché du travail dans les mêmes conditions que les nationaux·ales. Attention, seules les 115 professions réglementées sont concernées et des conditions spécifiques s’appliquent en fonction de votre diplôme et de votre nationalité.

Attestation UE Qualifications professionnelles

C’est un document officiel qui atteste que vous possédez les qualifications professionnelles nécessaires pour exercer une activité spécifique dans un autre pays de l’Union européenne. En d’autres termes, elle sert à faire reconnaître votre expérience professionnelle acquise en Belgique dans un autre État membre.

Passeport européen des qualifications pour les réfugié·es

Le Passeport Européen des qualifications pour les réfugié·es (European Qualifications Passport for Refugees – EQPR) est un outil innovant mis en place par le Conseil de l’Europe pour faciliter l’intégration professionnelle des réfugié·es. Il s’agit d’un document standardisé qui permet d’évaluer les compétences et les qualifications d’un·e réfugié·e, même en l’absence de diplômes officiels.

La demande d’EQPR se fait en 2 étapes :

  • Une demande sur internet
  • Un entretien à l’oral

Les jurys d’entreprise

Chaque Région dispose d’un jury central qui organise diverses épreuves vous permettant de démontrer que vous disposez des compétences requises pour lancer votre activité : les compétences en gestion de base ou les compétences professionnelles (si vous vous lancez dans une profession dite réglementée).

S’associer à quelqu’un·e qui a les compétences

Afin de démontrer les capacités entrepreneuriales ou les compétences en gestion requises pour le lancement de votre activité, vous pouvez également vous associer à quelqu’un·e qui a effectivement ces compétences.

Cette tierce personne devra avoir un réel lien avec l’entreprise: elle peut être cogérant·e, salarié·e, conjoint·e, cohabitant·e légal·e… Il existe également des exceptions et dispenses, qui varient d’une région à l’autre.

Se former aux compétences requises

Si vous ne parvenez pas à prouver les compétences requises pour le lancement de votre activité, il est également possible de vous former. Il existe de nombreuses formations – de relativement courte durée – en gestion de base, ainsi que dans des qualifications professionnelles très variées.

 

 

 

Accès aux études pour les personnes réfugiées

En Fédération Wallonie-Bruxelles :

Les universités et les acteur·ices de l’enseignement supérieur sont activement impliqué·es dans l’accueil et l’accompagnement des réfugié·es et migrant·es. Des mesures concrètes ont été mises en place, comme la gratuité de certaines démarches et l’inscription en tant qu’élève libre. Des bureaux d’accueil spécifiques offrent un guichet unique pour répondre aux besoins des réfugié·es. Des cours de français, une aide administrative et un soutien matériel sont proposés pour faciliter leur intégration. Des programmes spécifiques, comme celui de l’IHECS, combinent apprentissage linguistique et professionnel. L’UMons, l’UCLouvain et d’autres institutions proposent des cours de français langue étrangère, une aide administrative et un soutien matériel. L’ULg et l’ULB ont créé des bureaux d’accueil spécifiques pour les réfugié·es.

En Flandre :

Les universités flamandes travaillent ensemble pour partager les bonnes pratiques et optimiser l’accueil des réfugié·es. Une gamme de programmes est proposée, allant des préparatoires aux cours de langue, en passant par le soutien psychologique et matériel. Des projets comme THEA à Anvers et “Welcome Student Refugees” à la VUB offrent des parcours d’intégration personnalisés.

La Valorisation des Acquis de l’Expérience – VAE / VA

Vous voulez entrer dans l’enseignement supérieur mais vous n’avez pas le diplôme requis (DSO, CESS ou sa reconnaissance) ? Si vous avez plusieurs années d’expérience dans le domaine dans lequel vous souhaitez étudier, vous pouvez les faire reconnaître dans l’enseignement supérieur francophone via une Valorisation des Acquis de l’Expérience (VAE).

Vous pourrez ainsi accéder aux études que vous souhaitez, voire obtenir des dispenses pour raccourcir la durée de vos études.

Dans les établissements d’enseignement de la Communauté flamande, vous pouvez faire reconnaître de la même manière des compétences acquises antérieurement. On parle alors d’EVC.

En ce qui concerne les diplômes, certificats, expérience, volontariat etc. acquis antérieurement, il s’agit de qualifications acquises antérieurement ou VA/EVK.

Les écoles de promotion sociale francophones disposent de deux systèmes de valorisation : la valorisation des acquis (VA, sans le E) et la VAE.

Le DAES

Vous souhaitez poursuivre vos études dans l’enseignement supérieur francophone, mais l’équivalence de diplôme que vous avez reçu ne vous permet pas d’accéder aux études souhaitées ?

Dans ce cas, vous pouvez passer un examen DAES auprès d’un des jurys de la Fédération Wallonie-Bruxelles. DAES signifie « Diplôme d’Aptitude à accéder à l’Enseignement Supérieur ». Le DAES ouvre les portes de (presque) toutes les études dans l’enseignement supérieur francophone.

Il n’existe pas de version flamande du DAES car, en Communauté flamande, les écoles et les universités décident elles-mêmes de l’accès à leurs programmes d’études. Toutefois, la règle de base est que vous devez être titulaire d’un diplôme de l’enseignement secondaire. Si la reconnaissance de votre diplôme ne vous permet pas d’accéder à un programme particulier, contactez l’établissement d’enseignement de votre choix. L’école ou l’université évaluera votre situation et vous proposera éventuellement une année préparatoire (de transition).

Jury universitaire

Le jury universitaire est un dispositif permettant aux personnes qui sont empêchées de suivre un cursus universitaire traditionnel de passer des examens pour obtenir un diplôme. Ce jury est une alternative aux études classiques, il permet de concilier vie professionnelle, vie sociale et les études. Pour pouvoir se présenter devant ce jury, les candidat·es doivent démontrer qu’ils ou elles ne peuvent pas suivre les cours réguliers en raison de :

  1. Obligations professionnelles : les personnes travaillant à temps plein ou ayant des horaires de travail incompatibles avec les horaires de cours peuvent être éligibles.
  2. Raisons médicales : les personnes souffrant de problèmes de santé chroniques ou temporaires qui les empêchent de suivre des cours en présentiel peuvent également faire appel à ce jury.

Il existe en Flandre un système similaire que l’on nomme “examencontract”.

Valorisation des crédits acquis (ECT)

ECTS est l’acronyme de European Credit Transfer and Accumulation System.

C’est un système mis en place dans l’enseignement supérieur européen pour faciliter la reconnaissance mutuelle des études et des diplômes. En gros, c’est un peu comme une “monnaie commune” pour les études supérieures en Europe.

Les crédits ECTS représentent le volume de travail requis d’un·e étudiant·e pour acquérir les connaissances et compétences associées à un objectif d’apprentissage donné.

Ces crédits ETCS facilitent la mobilité des étudiant·es. Si un·e étudiant·e valide un certain nombre de crédits ECTS dans une université, il ou elle peut plus facilement les faire reconnaître dans une autre université en Europe.

Si vous n’avez pas le CESS et que vous souhaitez poursuivre vos études en Belgique mais aviez entamé des études supérieures à l’étranger?

Vous pourrez en principe être admis·e aux études de votre choix, moyennant la preuve que vous avez réussi l’équivalent d’au moins 60 crédits dans le cadre de vos études passées.

 

 

Une équivalence de niveau

Vous souhaitez reprendre des études supérieures en Belgique et avez déjà une équivalence de niveau d’études supérieures (BES, Bachelor, Master) ?

En principe, vous n’avez pas besoin du CESS (ou de son équivalence). La présentation de votre équivalence de niveau devrait suffire pour vous donner accès aux études souhaitées.

 

Le CESS via le jury central

Vous avez besoin du CESS (ou DSO) pour mener à bien votre projet ?

Il vous est possible d’obtenir ce diplôme, tout comme celui d’autres niveaux d’études secondaires – CE1D et CE2D – , en passant les examens devant le jury de la Fédération Wallonie-Bruxelles (ou celui de la Communauté flamande).

La participation à une séance d’info préalable est obligatoire.

L’examen du jury pour l’obtention du CESS est organisé tous les 6 mois, soit deux fois par an.

Le CESS via la Promotion sociale

Vous avez besoin du CESS (ou diploma SO) pour mener à bien votre projet?

L’enseignement de Promotion sociale en Fédération Wallonie-Bruxelles propose aux adultes des formations suivant des horaires et des programmes plus souples, en vue d’obtenir le CESS. Il existe deux manières d’obtenir son CESS via la promotion sociale: soit en suivant l’option « humanités générales » sur deux ans dans la plupart des cas, soit en faisant une année de secondaire qualifiant suivi d’une année de « complément CESS ».

Le « volwassenenonderwijs » propose le même type de programme en Flandre, en vue d’obtenir le Diploma Secundair Onderwijs (DSO).

 

L’examen d’admission aux études supérieures

Vous souhaitez suivre des études supérieures en Belgique mais n’avez pas le titre requis (CESS ou son équivalence)?

La réussite de l’examen d’admission organisé par l’une des universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) vous ouvrira les portes de toutes les études supérieures en Belgique francophone, à quelques exceptions près (programmes d’études prévoyant un examen d’admission spécifique).

Attention, il s’agit d’un accès aux études supérieures, non du CESS.

L’examen d’admission aux études de premier cycle de l’enseignement supérieur comporte obligatoirement les matières suivantes : le français, les mathématiques (l’une de ces matières fait l’objet d’une épreuve approfondie) et une langue (néerlandais, allemand ou anglais).

Le même système existe en Flandre.

Les examens d’admission spécifiques

Certaines études prévoient des examens d’admission spécifiques. Si vous réussissez cet examen, vous serez admis·e aux études visées et n’aurez en principe pas à présenter de diplôme de fin d’études secondaires. À savoir :

  • Les examens spécifiques des Hautes Écoles pour devenir  “Assistant·e social·e” ou “Conseiller·ère social·e et fiscal·e”;
  • Les examens organisés par les facultés en Sciences appliquées, pour accéder aux études “d’ingénieur·e civil·e” ;
  • Le jury paramédical A1 qui donne accès aux études de “Bachelier en soins infirmiers” et au “Bachelier Sage-femme” ;
  • Les tests d’admission (ou années préparatoires) prévus par l’enseignement de Promotion sociale, pour accéder à une formation “Bachelier”;
  • Le test d’admission dit “Toelatingsproef graduaatsopleidingen”, pour l’ensemble des Graduaats proposés par les Hautes Écoles en Communauté flamande.

Trouver une formation professionnelle

La formation professionnelle en Belgique est un ensemble de programmes et de dispositifs visant à former et à qualifier les individus pour des métiers spécifiques. Ces formations sont conçues pour répondre aux besoins du marché du travail et peuvent être suivies par des jeunes, des adultes en reconversion professionnelle, des demandeur·euses d’emploi ou des travailleur·euses souhaitant se perfectionner.

Voici un aperçu des différents types de formations professionnelles disponibles en Belgique :

Enseignement de promotion sociale :

La promotion sociale en Belgique est un système éducatif destiné principalement aux adultes qui souhaitent reprendre des études ou se perfectionner dans un domaine particulier. Elle permet d’obtenir des qualifications reconnues, allant du certificat de base à des diplômes de niveau universitaire.

Formations de l’IFAPME/SFPME :

L’IFAPME ou SFPME est un réseau d’organismes en Belgique qui propose des formations en alternance et continues, principalement destinées aux jeunes, aux adultes, et aux indépendant·es.

Formations du VDAB, FOREM et Actiris :

    • VDAB (Vlaamse Dienst voor Arbeidsbemiddeling en Beroepsopleiding) pour la Flandre.
    • FOREM (Office wallon de la Formation professionnelle et de l’Emploi) pour la Wallonie.
    • Actiris pour la Région de Bruxelles-Capitale.

Formations sectorielles:

Les formations sectorielles en Belgique offrent aux travailleur·euses/chercheur·euses d’emploi la possibilité de se perfectionner, de se reconvertir ou de répondre aux nouvelles exigences du marché, tout en soutenant la compétitivité des entreprises et la croissance des secteurs concernés. Il existe une certification sectorielle qui est organisée par le secteur en question, en collaboration avec la formation en alternance (SYNTRA Vlaanderen, IFAPME, IAWN), l’enseignement et les organismes de formation des demandeur·euses d’emploi (VDAB, FOREM et Bruxelles Formation).

Formations continues en entreprise :

La formation continue en entreprise est essentielle pour le développement des compétences des employé·es et la compétitivité des organisations. Elle permet aux entreprises de répondre aux défis du marché du travail et de maintenir un personnel qualifié et motivé. La formation en entreprise permet aux chercheur·euses d’emploi d’apprendre un métier, de suivre un stage et de s’enrichir dans une nouvelle expérience en milieu professionnel. Il existe des aides et des projets pour encadrer la formation en entreprise.

Exemple :

  • La Formation Professionnelle Individuelle en entreprise (FPI en entreprise) offre une formation sur le lieu de travail à la profession dans laquelle la personne sera engagée à l’issue de la formation. L’employeur·euse peut ainsi former un·e candidat·e aux besoins de son entreprise.
  • Les Ateliers de Formation par le Travail – A.F.T sont des dispositifs destinés à aider les personnes éloignées du marché du travail à acquérir des compétences professionnelles et à faciliter leur insertion ou réinsertion professionnelle. Les A.F.T. s’adressent principalement aux demandeur·euses d’emploi peu qualifié·es, aux jeunes sans qualification, aux chômeur·euses de longue durée et aux personnes rencontrant des difficultés particulières pour trouver un emploi.
  • Le stage de transition est un dispositif visant à faciliter l’insertion des jeunes de moins de 25 ans sur le marché du travail. Il s’adresse principalement aux jeunes demandeur·euses d’emploi qui rencontrent des difficultés pour trouver un emploi stable et qui ont besoin d’acquérir de l’expérience professionnelle.
  • Le stage First est un dispositif conçu pour aider les jeunes entre 18 et 30 ans peu qualifié·es et sans expérience professionnelle à entrer sur le marché du travail, via une expérience de travail auprès d’un·e employeur·euse.
  • Individuele beroepsopleiding est un dispositif permettant d’acquérir de l’expérience en entreprise, en néerlandais.

La Validation des Compétences – VDC

Ce dispositif vous permet de faire reconnaitre officiellement des compétences que vous avez acquises, non pas via des études, mais via une expérience de travail, de formation et/ou de vie.

Première étape : vérifier que le métier visé est bien repris par la VDC. Ensuite, passer une ou des épreuve(s) devant un jury de professionnel·les, via un centre de compétence.

Une épreuve réussie donne lieu à un titre de compétence. Il existe une autre méthode de validation de compétence, c’est l’approche dossier.

Chaque métier couvert par la VDC a un ensemble spécifique de compétences à valider (par exemple, le métier de coiffeur·euse comprend 4 familles de compétences). Pour chaque compétence validée, un titre de compétence est donné. Les titres de compétence sont utiles pour prouver ses compétences auprès des employeur·euses.

Voici un lien vers une vidéo qui explique et résume le processus de validation des compétences.

Utilité des titres de compétence :

  • Vous avez accès à des dispenses lorsque vous vous inscrivez dans une formation professionnelle
  • Vous avez accès à des dispenses pour passer le Jury central de la Communauté française de l’enseignement secondaire ordinaire (CESS)
  • Le titre de compétence vous permet une mobilité en Belgique et à l’étranger avec le certificat Europass en complément du titre de compétences
  • Si vous avez moins de 21 ans, le titre vous donne accès aux allocations d’insertion
  • Si vous obtenez tous les titres de compétence, cela vous permet de postuler dans la fonction publique de niveau C (CESS).
  • Un titre de compétence vous permet de travailler dans les entreprises
  • Il vous donne accès à la profession pour devenir indépendant
  • Si vous avez acquis des compétences en suivant une formation, vous pouvez demander le titre qui correspond

En Communauté flamande, il existe l’EVC (Erkenen van Verworven Competenties) qui permet également de faire reconnaitre des compétences acquises via l’expérience (professionnelle, personnelle ou de formation). Il s’agit d’un dispositif similaire à celui de la Validation des Compétences, proposé en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Les tests d’admission et les préformations

De nombreuses formations professionnelles exigent un certain niveau d’études préalable pour y accéder. Deux voies principales s’offrent aux candidat·es : la réussite d’un test d’admission ou la participation à une préformation.

Les tests d’admission constituent un outil de sélection, évaluant les compétences et connaissances requises pour intégrer la formation. Les préformations, quant à elles, proposent des programmes préparatoires conçus pour optimiser les chances de réussite à ces tests.

Ces dispositifs d’accès sont particulièrement adaptés aux candidat·es ne disposant pas du certificat d’enseignement secondaire supérieur belge (CESS) ou de son équivalence étrangère.

Il est vivement recommandé de se renseigner auprès de chaque établissement sur les conditions d’admission spécifiques à la formation visée.

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